Publié dans Politique

JIRAMA et routes nationales - Nécessité de mesures urgentes !

Publié le jeudi, 14 mars 2024


Madagascar est confrontée à une pénurie chronique d’électricité, avec des coupures régulières affectant de nombreuses Régions du pays. Si la situation s’est légèrement améliorée à Antananarivo, de nombreuses autres Régions continuent de souffrir de coupures d’électricité fréquentes, notamment sur la côte Est du pays.
Ces dernières heures, la ville de Toamasina a ainsi été plongée dans l’obscurité en raison d’une panne d’électricité importante. Débutant mercredi en milieu de matinée, le black-out de plus de 24 heures a suscité des mécontentements et même des manifestations dans certains quartiers. L’on rapporte en effet des manifestations spontanées, notamment à Ambolomadinika où des pneus ont été brûlés par des manifestants.
Les explications fournies par les responsables de la compagnie d’électricité, la JIRAMA, ont souvent été perçues comme insatisfaisantes par les usagers et alimentent les tensions sociales. Cette fois-ci par exemple, un retard dans l’approvisionnement de carburant est évoqué, ce qui fait que la production ne peut pas suivre le rythme. Les responsables ne pouvaient-ils pas anticiper ce problème ?
Malgré les promesses du Gouvernement de résoudre la crise énergétique en investissant dans des alternatives telles que les parcs solaires et les énergies renouvelables, force est de constater que la situation reste précaire.
Alarmante
En parallèle, la situation des routes nationales à Madagascar est alarmante, avec une grande majorité d'entre elles dans un état de délabrement avancé. Sur les quelque cinquante routes nationales répertoriées, seule une poignée reste praticable, et même parmi celles-ci, certaines commencent à montrer des signes de détérioration. Par exemple, la Route nationale 1, bien que relativement résistante, commence à présenter des petits nids de poule.
Les routes nationales les plus fréquentées subissent les pires conditions. La RN2 entre Antananarivo et Toamasina, la RN7 entre Antananarivo et Toliara, ainsi que la RN4 entre Antananarivo et Mahajanga sont particulièrement touchées. Des routes moins fréquentées, comme celle entre Tsiroanomandidy et Maintirano, souffrent  quant à elles d'un état de délabrement chronique.
La détérioration des routes nationales a des conséquences dévastatrices. Par exemple, il faut désormais environ 10 heures pour parcourir les 365 kilomètres entre Antananarivo et Toamasina en raison de l'état lamentable de la RN2. Cette situation met non seulement en danger la sécurité des voyageurs en raison des conditions dangereuses de la route, mais entrave également le développement économique en entraînant des pertes de temps considérables pour les particuliers, les transporteurs et les opérateurs économiques, et l’État en général. De plus, les coûts d'entretien des véhicules, tels que l'achat de pneus et les réparations, constituent une charge financière supplémentaire pour ceux qui empruntent régulièrement cette route.
La Grande île fait face à des défis majeurs en matière d'infrastructures routières et d'énergie. Des mesures urgentes et des investissements massifs sont nécessaires pour remédier à ces problèmes.
La Rédaction

Fil infos

  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale
  • CUA - Alexandre Georget nommé PDS
  • Elections municipales et communales - Coup d'envoi de la campagne électorale !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

A bout portant

AutoDiff